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jeudi 28 février 2013

L'assiette à carreaux - Paris 2

La façade et la déco intérieure de ce petit bistrot de quartier m’intriguaient depuis longtemps ! Il était temps de le tester. J’ai été charmée par cet endroit : la déco est à la fois sobre, moderne, élégante, apaisante, entre nostalgie d’un temps passé et modernité new yorkaise, j’adore tout simplement !


La carte donne le ton de la simplicité, de la bistronomie et des bons ingrédients : œuf cocotte, magret fumé et pointes d’asperges, assiette de charcuterie italienne (avec jambon de Parme 30 mois copa, et mortadelle) ou assiette de fromages de la mère Richard à partager pour les entrées, orechiette aux petits pois & girolles (avec une sauce excellente, j’en ai encore l’eau à la bouche !), filet de bœuf, sauce saint Marcellin & grenailles (généreux, viande tendre et cuisson parfaite) ou saint jacques rôties, sauce aux agrumes et purée de patates douces. Tout est frais et préparé minute dans la cuisine ouverte qu’on aperçoit.



Le patron est animé par son métier dans le seul but de faire plaisir et qu’on passe un bon moment et ça se ressent. Le service est agréable.

Une super adresse de quartier ou de destination ! Le brunch du week-end est parait-il très bien également.

Comptez entre 8€ et 12€ pour les entrées et entre 17€ et 23€ pour les plats.

L’assiette à carreaux
45 Rue des petits carreaux
75002 Paris

jeudi 21 février 2013

Le Jeu de Quilles - Paris 14

Cela faisait longtemps que j’avais entendu parler de ce mini bistrot tenu par 2 joyeux patrons : une petite salle avec une 20 de couverts, la cuisine ouverte, un coin épicerie, le tout un peu caché dans le 14° arrondissement de Paris. Situé juste à côté de la boucherie Desnoyers, c’est pratique pour l’approvisionnement en viande, qui vient d’ailleurs de chez lui et qui est évidemment excellente.


3 entrées, 3 plats et 3 desserts au choix à la carte ou un menu dégustation à l’aveugle à 55€. Nous nous laissons tenter ce soir là par un velouté parmentier avec julienne de Morteau et la fameuse burrata, olives, charcuterie pour commencer. C’est très bon et copieux, le velouté est fin, la burrata, délicieusement fondante.


Nous poursuivons avec le faux filet saignant, pommes sautées, rien à redire et une poitrine de cochon fermier, purée maison, bonne également. Les portions sont vraiment généreuses, les recettes simples et les produits bons.


On regrette quand même que la note s’avère aussi salée… 50€ par personne pour entrée, plat et vin, ça commence à faire cher !

Le Jeu de Quilles
45 rue Boulard
75014 Paris

mardi 12 février 2013

Juveniles - Paris 1

Un écossais qui tient un bar à vins à Paris depuis plus de 17 ans ?! Notre esprit un peu chauvin se trouve là un peu perturbé ou plutôt intrigué. Direction donc le bar à vins Juvéniles, tenu par Mr. Tim Johnston.

On arrive, on hésite, cela ressemble  à une boutique de bouteilles de vins, mais, non c’est bien là. Dans un bazar organisé, sont dressées quelques tables au milieu des caisses de vins ouvertes. Un petit comptoir au fond, une cuisine ouverte, une grosse machine à café digne des meilleures brasseries de Paris et deux jeunes écossais nous accueillent, le sourire aux lèvres.


Une carte de plus de 100 références de vin, nous sommes bien dans un vrai bar à vins. Puis, une carte courte avec des intitulés simples mais qui donnent déjà envie.


Le crostini Ron (pain grillé, tomates, parmesan et pesto maison) est d’une simplicité déstabilisante mais c’est bon, on partage également une assiette de charcuteries de la Maison Conquet, excellente. Puis, le plat du jour vu sur la table de mes voisins me taquine les papilles, ce sera donc escalope de veau panée et purée maison pour moi, rien à redire et, magret de canard au miel pour les autres, cuisson parfaite. Vous avez aussi le choix avec : andouillette Gilbert Lemelle, souris d’agneau braisée, soupe de courgettes de sa tante Minty ou bavette de bœuf aux échalotes….A mi chemin entre terroir français et terroir écossais, c’est sans prétention et ça fait du bien.


La bonne ambiance est de rigueur, les anglosaxons parisiens semblent avoir adopté cette adresse !

Comptez 30€ environ

Juvéniles
47 rue de Richelieu
75001 Paris

mercredi 6 février 2013

Comptoir Thomas - Lyon 2

A l'occasion du SIRHA (un des plus gros salons pour la restauration), j'ai passé quelques jours à Lyon, ville gastronomique par excellence !

Pour ceux qui y séjourneraient un week-end, plusieurs bonnes adresses à tester, dans la même rue, chez le même propriétaire. Alors, non, ce n'est pas Christian Constant dans la rue Saint Dominique à Paris ! Il s'agit de Thomas Posson, membre des Toques Blanches lyonnaises qui a littéralement envahi la rue Laurencin, en plein coeur de Lyon.

Restaurant Thomas avec un menu à 45 euros pour un diner semi gastro, la Cantinetta pour la version Dolce Vitta, le Café Thomas avec ses tapas et ses verres de vin ou le Comptoir Thomas (testé ce soir là), petit comptoir - cuisine ouverte, bar à vins et cuisson plancha.

Quelques tables hautes et tabourets, nous nous asseyons face à la cuisine, pour admirer le travail du Chef et la collection de guides Michelin. Le serveur est très sympa, accessible et discret, il connait parfaitement son métier et les produits travaillés ce soir là. Un lieu de qualité sans prétention. Après les olives de Lucques, nous partageons une pizza à la truffe noire... J'espère que la photo parle d'elle-même et vous met l'eau à la bouche car c'était un petit paradis sur terre...


Je poursuis par la pêche du jour grillée à la plancha, émincé de poireaux et fenouil au chorizo ibérique. Cuisson parfaite, mélange de saveurs juste et équilibré, le tout cuisiné devant vous, c'est très bien. Cuisine authentique et délicate. Nous savourons pendant ce temps-là un très bon Chambord Musigny...


Le seul inconvénient (il en faut bien un), c'est que vos vêtements sentent un peu la graillon en sortant, mais bon, on ne peut pas tout avoir !

Comptoir Thomas
3, rue Laurencin
69002 Lyon

dimanche 3 février 2013

La Tute - Paris 9

C'est le genre d'endroits qui fait peu parler de lui, on pourrait presque passer devant sans s'arrêter, quel dommage ! C'est pourtant bien le genre d'endroits qui vous amène le réconfort tant attendu dans ce monde de brutes : l'accent chantant pyrénéen, la déco colorée, le service généreux, et même l'alcool de serpent pour digérer ! 

A l'origine, ma mission pour ce vendredi soir entre copains : trouver un restaurant convivial, bon rapport qualité prix, central avec une bonne ambiance et de la bonne bouffe. Le spectre est large, me direz-vous ! L'heureux élu était donc la Tute, près de Richelieu Drouot. Pas facile à trouver, en même temps, ce n'est pas pour rien que "tute" veut dire "planque" dans les Pyrénées... A la tête de cette petite pépite : Emmanuel Maquaire qui a aussi la Maison des Pyrénées dans le 2°.


Andouillette, foie gras de canard, coeurs de canard sautés, pied de cochon sauce ivrogne, tripes maison relevées d'armagnac, axoa de veau maison, seiches à la plancha... Ah oui, on est dans le vrai là ! C'est sûr que si vous êtes plutôt cuisine nouvelle, assiettes épurées, espuma et légumes néo croquants, c'est pas la bonne adresse ! Tout est fait maison et ça se sent, les portions sont généreuses et alléchantes. Les pommes de terre sautées et les frites maison sont à tomber...




Et voilà le fameux alcool de serpent, ambiance les Bronzés font du ski, je vous confirme que cela aide bien à digérer !

Restaurant attachant où il fait bon vivre. Comptez avec du vin, 30-35 euros par personne.

La Tute
7 rue Rossini
75009 Paris