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lundi 24 décembre 2012

Pascade - Paris 8

Pascade, ce n'est pas seulement une spécialité aveyronnaise, c'est dorénavant également le pied à terre parisien du célèbre Chef étoilé Alexandre Bourdas. Celui-ci n'a pas quitté ses cuisines du SaQaNa à Honfleur, rassurez-vous, mais il souhaitait depuis longtemps ouvrir une cantine moderne dédiée à un produit cher à son coeur, puisqu'il vient de l'Aveyron. C'est chose faite depuis peu dans le quartier de l'Opéra !


Petit aparté pour les novices, la pascade est une crêpe épaisse avec des bords qui remontent ce qui permet de la garnir de divers ingrédients.

La déco du lieu, très épurée et privilégiant le bois, a des airs de cantine urbaine japonaise, ce qui peut être un peu déstabilisant au départ. La carte arrive, vous hésitez entre plusieurs pascades salées, surtout que les pascades sucrées vous font déjà de l'oeil ! Pour nous mettre en appétit, quelques amuses bouche nous sont offerts, des petits pains chauds fourrés à la saucisse.


Nous finissons par nous laisser tenter par une pascade avec fines tranches de jambon, coeurs de sucrine, endives, céleri, jus de poulet rôti, ail&pain frit et une autre avec feuilles de chou, gaucamole&piment, radis, chips, bouillon moussé. La crêpe en elle même est légère, aérienne, les ingrédients sont originaux, croquants et goutus, les mélanges sont intelligents. C'est bon. Il est temps de satisfaire nos envies de sucré avec une pascade mousse caramel, crème glacée fruits de la passion, & carré de chocolat... Miam miam...


Il faut croire que les concepts mono produit ont encore de belles années devant eux !
Comptez 18€ une pascade salée et 11€ (un peu cher ?) une pascade sucrée.

Pascade
14 rue Daunou
75008 Paris

dimanche 16 décembre 2012

Chez Marcel - Paris 6

Il y a heureusement encore dans Paris ces quelques lieux historiques, épargnés des touristes, qui ont réussi à garder leur « âme ». Chez Marcel, petit bistrot (presque bouchon) lyonnais, créé au début du siècle n’a presque pas bougé depuis et a finalement un décor qui serait presque à la mode aujourd'hui !


Une trentaine de places assises, un papier peint d’époque que votre grand-mère a sûrement encore chez elle, un magnifique zinc, un vieux téléphone, de belles banquettes en cuir, on est bien… le must, il faut l’avouer, ce sont les toilettes car il vous faudra traverser la cuisine pour y aller, un peu comme chez soi !

Au menu, plats traditionnels, produits français, cocorico ! Fondant artichaut (9€) ou poireaux vinaigrette (7€), carpaccio « cochon » (12€), la spécialité maison, Saint Jacques gratinées (12€), on aurait presque oublié cette recette d’antan pourtant si bonne, œufs mayonnaise ou escargots de Bourgogne pour les entrées. Pour la suite, nous nous laissons tenter par les suggestions du jour : turbot sauce beurre blanc (28€), magnifique dos de cabillaud avec carottes vichy (25€) et un faux-filet normand pommes sautées (28€). Le tout est servi dans une vaisselle fleurie totalement désuète mais si charmante, les portions sont bien calibrées et il y a de la sincérité dans le service et la cuisine.


Tout le monde s’embrasse quand on quitte ce resto bien franchouillard ! Excellente adresse parisienne où on ressort avec le sourire, la peau du ventre bien tendue.

Chez Marcel
7 rue Stanislas
75006 Paris

mercredi 12 décembre 2012

Café Panique - Paris 10


 Dans une rue calme du 10° arrondissement entre Saint Vincent de Paul et la rue de Paradis, le nuage blanc du Café Panique vous ouvre sa porte. Au menu des dieux, une cuisine raffinée et savoureuse dans ce duplex épuré de 40 couverts.

L'aménagement avec la cuisine "américaine" vous donne l'impression d'être 40 amis en train de déguster des plats aux intitulés simples et goutus. Du velouté de potiron avec sa chips de jambon serrano au ravioli de magret pour les entrées, suivies d'un suprême de pintade fourré aux dattes, d'une selle d'agneau ou encore de noix de saint Jacques, la réalisation est efficace et sans chichis... Quitte à vous laisser sur votre faim pour savourer un insolite tiramisu au carambar. Cette madeleine de proust au caramel dégoulinant est une bouchée de nostalgie et l'emballage où figure l'anthologique blague, la cerise sur le gâteau.



À noter, un pain délicieux pour vous faire patienter parfois un peu entre l'entrée et le plat et un service aimable et souriant. Attention il est conseillé de réserver, surtout le week end, pour vous sentir sur votre petit nuage... Culinaire.

35 euros (entrée, plat, fromage ou dessert) et comptez en moyenne autant pour la bouteille de vin.

Café Panique
12 rue des Messageries
75010 Paris

samedi 8 décembre 2012

Beaucoup - Paris 3

Un 3° bébé pour Ludovic et Julien ! Après les succès de Glou et Jaja, je vous présente le dernier né, il y a quelques jours : Beaucoup. Dans un magnifique loft en plein cœur du Marais, découvrez une cuisine faisant la part belle aux produits régionaux, artisanaux et à la viande grillée sur charbon de bois.

Déco nordique industrielle avec une grande table d’hôte, du bois clair, des formes arrondies, des couleurs neutres, une grande cuisine ouverte au fond, des lampes « industrielles », rien à dire, c’est chouette. Cuisine torride dans une ambiance apaisante en quelque sorte !

Pour combler nos papilles affamées ce soir là : assiette de charcuterie ibérique en entrée ; depuis le grill, saucisse artisanale du moment avec purée maison (après le burger, la tendance saucisse arrive !), côte de bœuf de race ou côte de veau ; depuis la cuisine ouverte, pot au feu, noix de saint jacques et boudin noir ou belle salade veggie. Pour les becs sucrés, tarte au chocolat blond ou pavlova (ça faisait longtemps qu’on n’en avait plus vu sur carte à Paris !). C’est frais et bon, les portions sont un peu petites mais bon les prix des plats ne sont pas excessifs non plus au vu de la qualité. Et puis, cette petite odeur de charbon de bois nous réchauffe le cœur comme si c’était l’été !

Un service sympa et friendly même si un peu long, mais après quelques jours seulement d’ouverture, on peut le comprendre.

Compter 35€ avec du vin.

Beaucoup
7 rue Froissard
75003 Paris

mercredi 5 décembre 2012

La Bauhinia - Paris 16

Incroyable bijou exotique et baroque au cœur de l’agitation parisienne, le Shangri La s’est installé dans l’ancien Palais Iéna, fondé à la fin du 19° siècle par Roland Bonaparte, arrière petit neveu de Napoléon Bonaparte. Rénové entre 2006 et 2010 pour retrouver ses lettres de noblesse, l’hôtel de luxe a investi la capitale il y a maintenant 2 ans.


La Bauhinia, brasserie néo coloniale ultra chic, rappelle les influences du groupe Shangri La. Ici, pas de faux mélange franco-asiatique datant des années 1990. La carte propose bien deux cuisines distinctes à un public mêlé de parisiens rive droite so BCBG et de quelques touristes fortunés : des recettes provenant de différentes régions asiatiques ou des plats typés français.

Mais enivrés par l’exotisme ambiant sous la magnifique verrière signée Maurice Gras, nous nous laissons séduire par un Pad Thaï crevettes et un Hainanese Chicken, bouillon, crème de gingembre et riz gluant. C’est délicat, fin, parfumé, précieux, fondant, on ferme les yeux et on s’y croirait presque. Philippe Labbé fait des merveilles !


Un service proche de l’exception avec la discrétion pincée caractéristique de ce genre d’endroits.

Un moment de grâce, de volupté et de luxe… de temps en temps, ça fait aussi du bien.

Comptez 35-45 euros le plat et 15 euros le verre de vin. Eh oui, le luxe a un prix !

La Bauhinia
Hôtel Shangri La
10 avenue d’Iéna
75016 Paris

vendredi 16 novembre 2012

Drugstore Steakhouse - Paris 8

De temps en temps, les parisiens, fuyant normalement les Champs Elysées (sauf pour aller au cinéma), aiment quand même traverser, passer, s’arrêter et manger au mythique et historique Drugstore. Pas mal de bruit ces derniers temps autour de l’ouverture de son steakhouse, tendance oblige !

Avec ce mot « steakhouse », j’imaginais un vrai steakhouse à la new yorkaise, ambiance feutrée, conviviale, masculine, avec du bois, des chesterfields, des serveurs guindés. Bon, et bien pas trop en fait ! Au fond de la brasserie du Drugstore, derrière des paravents, un long corridor a été réquisitionné pour y installer le fameux steakhouse devant un bar-grill où s’affairent les Chefs. Petite déception…
  
Côté carte, tout y est : tartare de bœuf, côte de cochon, côte de veau, côte de bœuf Black Angus pour 2, filet de bœuf d’Aubrac, Cheddar burger dry aged au bun à l‘encre de seiche, volaille fermière à la plancha… Toutes les viandes proviennent des meilleurs producteurs et bouchers et, il faut le dire, elle est bonne. Mais encore une fois, on ne retrouve pas la générosité des vrais steakhouse. Ils vous servent en accompagnement pommes paille, onion rings, mesclun de salade ou épinards et sauces au choix.

Si vous avez encore un petit creux, retrouvez les best sellers de la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticcini.

Comptez, quand même, entre 40 et 60€ par personne avec du vin.

Restaurant Drugstore Steakhouse
133, avenue des Champs-Elysées
75008 Paris

lundi 12 novembre 2012

Bang ! - Paris 10

Végétariens, s’abstenir ! Voilà (encore) un bistrot dont le produit vedette est la viande, et surtout la viande de bœuf ! En provenance des 2 meilleurs bouchers stars de la capitale, Hugo Desnoyer ou les Boucheries nivernaises, c’est sûr, la viande est et sera bonne.

Petite salle sans prétention aux bords du canal Saint Martin, le service est sympathique mais un peu lent… 40 minutes d’attente pour un burger, c’est vrai qu’on commençait à avoir faim. Un petit conseil : prévoyez de passer chez le pressing le lendemain, car leur dispositif phare, la paraillade est top, mais l’odeur qui s’en dégage, et qui reste, un peu moins ! On ne peut pas tout avoir non plus ! La paraillade, kasako ? C’est une pierre de lave chauffée sur laquelle on fait griller son morceau de viande. Le quatuor d’émincés de bœuf (Kansas, Aubrac, Ecosse et évidemment Argentine) avait l’air top ! Le burger est goûtu, fondant, parfait avec des frites maison impeccables. Pour les plus curieux, quelques pièces de gibiers sont également proposées.


Compter entre 17€ et 20€ le plat seul et 22€ pour entrée-plat ou plat-dessert, autant dire très raisonnable pour cette qualité de viande et les temps qui courent.

Bang !
112 quai de Jemmapes
75010 Paris

lundi 5 novembre 2012

La Brigout - Paris 2

Et encore une petite pépite cachée dans les alentours de la rue Montorgueil ! Anciennement les Sales Gosses, l’équipe a changé récemment pour se transformer en Brigout. A la tête, trois hommes issus de la restauration pour 2 d’entre eux et 1 qui a eu une subite envie de changement.


Sur 2 étages, ambiance nouvelle auberge moderne, carte simple, plats simples et traditionnels, service énergique et souriant. Ce n’est pas un grand moment de découvertes gastronomiques mais un bon plan pour une soirée entre amis. Des produits frais, des gens passionnés et des recettes compréhensibles, parfois, ça fait du bien aussi !

Fois gras et compotée d’oignons, œufs en meurette pour les entrées. Classique, efficace. Nous avons (tendance du moment oblige) craqué sur le burger « hambourgeoisé » avec Saint Nectaire AOC, oignons de Roscoff (miam miam !), mais vous pourrez aussi choisir un bœuf mijoté façon burgonde ou un tartare de daurade. Les desserts viennent de chez Rachel’s cake, le cheesecake est donc très bon !






Comptez environ 30€ avec le vin par personne.

54 rue d’Argout
75002 Paris


mercredi 31 octobre 2012

Le Garde Temps - Paris 9

Quand 2 potes restaurateurs décident d’ouvrir une affaire ensemble, c’est généralement de bon augure. Qui plus est quand il s’agit de M. Benoit Gauthier (du Grand Pan, excellent restaurant carnivore dans le 14°, cf mon post du 3 juin 2012) et Marc Rosenzweig, patron de bar à tapas dans le 6°.

Quoi de mieux alors pour un diner entre potes un lundi soir, histoire de bien commencer la semaine. Restaurant tout en longueur, briques rouges et pierres apparentes, mobilier bistrot, on est bien !


La carte change toutes les 3 semaines histoire de coller au mieux aux saisons et aux produits frais. Nous avons choisi pour commencer ce repas : bouillon de poule en alphabets carotte et menthe et tarte à la compotée d’oignons rouges, pousses de moutarde violette (à la fois croquant et fondant, caramélisé et légèrement piquant, délicieux). La suite s’enchaîne, les cuissons sont justes et les assaisonnements bons : blanquette de veau, légumes du moment (il y aurait pu avoir plus de sauce…), dos de cabillaud saisi sur peau cocos mijotés. Nous partageons un duo de chocolats Ivoire et Guanaja avec de petites madeleines à croquer.


C’est bon, sans fioritures mais pour le prix, c’est très raisonnable ! Le service est agréable et convivial, avec il faut le dire des beaux mecs et ça fait plaisir !

Entrées et desserts à 8€, plats à 15€.

19bis rue Pierre Fontaine
75009 Paris

vendredi 26 octobre 2012

L'Apibo - Paris 2

Dans ce quartier de Montorgueil qui n’arrête plus de nous proposer des concepts et cuisines en tout genre, Antony Boucher, jeune Chef issu de grandes maisons étoilées, a installé son petit bistrot chic et discret. Vieilles poutres apparentes, mobilier bistrot, peintures contemporaines, une ambiance soignée, peut-être un peu trop ? Décalage avec le support de la carte qui se la joue plutôt bistrot cool !


Equipe jeune et dynamique qui, on le sent, aime ce qu’elle fait et fera tout pour vous satisfaire même si elle semble encore un peu stressée.


Le soir, on vous propose un menu amuse-bouche+entrée+plat+dessert à 32€ avec un choix de 5 entrées, 5 plats ou 5 desserts. Le tout est exécuté avec passion, les ingrédients ont été soigneusement sélectionnés et le dressage est exécuté avec élégance. Nous nous sommes régalés avec poêlée de cèpes, copeaux de comté AOC ainsi que foie-gras mi cuit, gelée au Monbazillac, figues fraîches puis bar cuit sur lit de gros sel, riz noir vénéré, sauce tandoori, caviar d’aubergines et veau en escalope, champignons sautés. Rien à redire sur les sauces et les accompagnements, la viande manquait d’un peu de tendresse, et les desserts de générosité, mais la rapport qualité prix est quand même excellent !


A découvrir en douceur, à 2 ou 4 personnes.

L’Apibo
31 rue Tiquetonne
75002 Paris

lundi 22 octobre 2012

Un dimanche à Paris - Paris 6

Concept store autour du chocolat créé par le fils du célèbre chocolatier Michel Cluizel, ce lieu multifonctions est situé dans un joli petit passage. Boutique, salon de thé ou salon de chocolat plutôt, restaurant gastronomique et école de cuisine, le tout dans un seul et même lieu.

Le bâtiment est magnifique et ils ont préservé les belles pierres d’antan, en revanche, le parti pris décoratif est très moderne, voire un peu froid. La boutique vous met l’eau à la bouche : chocolats par milliers, crème caramel, élégantes pâtisseries, généreux mini macarons, le tout présenté avec soin, même si un peu « clinique » à mon goût. Ce qui est top c’est le laboratoire à pâtisseries et chocolat ouvert sur le public, ambiance Charlie et la chocolaterie !


Pour le restaurant, nous avons testé en entrées, ravioles au fromage, parmesan et riquette (classique, fondant, mais un peu lourd), velouté de potimarron, œuf poché, champignons sautés (trop salé…) ou tourte à l’agneau, mesclun de salade. Pour les plats, le risotto aux crevettes et chocolat, l’idée est séduisante malheureusement, le risotto était un peu croquant et le chocolat est surtout là pour séduire nos yeux. Pour les pâtisseries, rien à redire, c’était très bon et très beau.



Allez y donc plutôt sur l’heure du goûter ou pour acheter quelques chocolats. Comptez 8-10€ pour les entrées, 19€ pour les plats et 8€ pour les pâtisseries

4-6-8 cour du Commerce saint André
75006 Paris

mercredi 17 octobre 2012

Racines 2 - Paris 2


Paris est désormais envahi pour le meilleur et pour le pire de bistrots néorustiques. On connaissait les bistrots parigots avec comptoir en formica, nappes vichy et vin qui tâche, c’est désormais l’ère de la déco bricolo (enfin ici, signée quand même par Philippe Starck, mine de rien), de la cuisine en salle ou de la salle en cuisine, des produits signés par des agriculteurs stars, et des chefs issus des meilleures étoiles.

Pour la découverte du soir, c’est le petit frère du Racines Passage des Panoramas. Les codes de la néoconvivialité sont bien là : haute table d’hôtes en marbre, cerfs en bois, carte sur ardoise, cuisine ouverte qui met sur le devant de la scène ses chefs rock n’ roll tatoués, et clientèle très parisienne qui se respecte, ou pas !

Le classique 3 entrées, 3 plats, 3 desserts au choix. Choisi pour vous : burrata, huile d’olive, figues d’Ardèche suivi d’une dorade royale « extra », frégulas façon risotto aux herbes. Il y avait également au menu ce soir : gratin aux deux oignons, parmesan bio, jeunes pousses ou perlines en carbonara minute pour les entrées ; carré de cochon ibérique à la plancha, purée de pommes de terre ou caneton des landes, légumes croquants pour les plats. Ce n’est pas de la haute voltige mais une cuisine sincère de produits sélectionnés avec soin.


Faut-il y aller ? J’ai envie de dire oui comme tout parisien qui se respecte (ou en touas cas qui essaye). Faut-il y retourner ? Pas vraiment sûre…

Compter 8-12 euros pour les entrées, 25-33 euros pour les plats et 9 euros pour les desserts

39, rue de l’Arbre sec
75002 Paris


dimanche 14 octobre 2012

Saravanaa Bhavan - Paris 10



Envie de manger indien mais marre de ceux du passage Brady attrape touristes qui cache la misère sous le curry et vous rend malade une fois sur deux ? Saravanaa Bhavan ou enfin, une super adresse en plein cœur du quartier de la petite Inde parisienne.


N’ayez pas peur, entrez dans cette cantine froide et ultra lumineuse prête à vous faire découvrir des merveilles gustatives. On commande presque en anglais, on mange avec les doigts, le public est connaisseur, les serveurs grouillent autour de vous, on s’y croirait !


Découvrez pains, beignets, galettes, riz et épices en tout genre. Enorme masala dosa (crêpe géante à base de farine de riz et farcie aux pommes de terre), excellentes lentilles au curry, champignons sautés, doux lassi à la mangue… une cuisine végétarienne de l’Inde du Sud haute en couleurs.

Un vrai petit voyage le temps d’un dimanche soir !

Comptez 15 euros environ par personne

170 rue du faubourg saint Denis
75010 Paris

jeudi 11 octobre 2012

Pantruche - Paris 9


Les meilleures choses ont besoin de patience… Citation éprouvée puisqu’après 2 mois d’attente (j’avoue, je m’y prenais souvent à la dernière minute mais bon !), j’ai enfin réussi à avoir une table dans ce bistrot so parigot ouvert il y a 1 an ½ déjà !


Pantruche, Paris en argot, c’est aussi l’union de deux hommes, l’un en salle, Edouard Bobin et l’autre en cuisine, Franck Baranger, ancien disciple de Monsieur Christian Constant. Troquet chic, clientèle proprette un poil bobo, service simple et convivial, mais surtout excellentes assiettes !


Au menu ce soir (attention, vous allez saliver), risotto parmesan & potimarron, jus de volaille ou fricassée de cèpes en entrées ; poulette du Béry aux herbes, ravioles sauce suprême, courge spaghetti aux noix et onglet de bœuf black angus, échalotes, pommes de terre, tempura d’huîtres, eh oui rien que ça, pour les plats ; une touche suave et caramélisée pour finir avec les figues rôties, financier et glace pain d’épices… Eh oui, je vous avais dit que vous alliez saliver…! Rien à redire, tout était parfait.



Sans hésitations, il faut y aller, si ce n'est pas déjà fait ! Entrée-plat ou plat-dessert à 28 euros et entrée-plat-dessert à 34 euros.

3 rue Victor Massé
75009 Paris